Il m’est arrivé de visiter des endroits merveilleux et de repartir avec des photos magnifiques, mais dépourvues d’histoire. Je me souviens notamment de mon voyage en Vendée dans le couvent des sœurs ursulines de Jésus. Le ciel et les terres avaient tout pour me plaire, les fleurs fleurissaient et le cadre ne manquait pas d’être idyllique seulement je n’avais pas le goût de l’aventure encore moins l’emballement que procure chaque embarquement !




Le bonheur des choses simples m’était très étranger. Je voulais le connu, le visible et le spectaculaire.
Je voulais l’histoire évidente et non celle naissante sous mes yeux avec mes propres émotions. Quand on me demandait si la région était belle, je répondais par Un Oui et je montrais les photos. Aucune émotion, si ce n’est l’orgueil que me conféraient mes œuvres visuelles !




En Vendée, j’aurais pu aimer ce que la vie me proposait, mais ce n’était pas mon heure, ce fut un rendez-vous manqué !
Il y a peu, j’ai été à Vendôme, son hospitalité m’a rappelé celle de Vendée, j’ai remarqué combien je n’étais plus la même personne. Ce fut un voyage heureux, l’émerveillement fut total, cette ville qui regorge des richesses médiévales avec les environs presque royaux m’a conquise.




Chaque photo me sert de mémoire, chaque souvenir convoque une émotion et chaque émotion me ramène au bonheur éprouvé ! Le souvenir du bonheur est toujours le bonheur. Le vide de Vendée a fait place au plein de vendôme.
Écrit par Aliane UMUTONIWASE