Mon ami,
Je ne suis pas dans le vrai lorsque je dis ce qu’il convient de dire , je suis dans le vrai lorsque j’ai la certitude de recopier mon âme .
Cette adhésion , cette cohésion, cette affirmation avec moi-même me suffit pour être heureux .
Enfin, je l’ai dit ! Enfin, je l’ai fait ! Importent plus que tu as été génial, tout était parfait provenant d’une voix étrangère !
Mon ami,
J’aime les joies du cœur, celles où l’interlocuteur me demande avec stupeur : que ce qui te prend ?
Une question à laquelle je réponds avec un grand : « Tu ne peux pas comprendre, c’est une histoire entre moi et moi. »
Ces joies sont intimes, elles sont intenses, elles sont miennes et seules les personnes qui se réjouissent de me voir heureux, les goûtent par procuration !
Mon ami,
J’aime les vraies tristesses , celles où mon cœur reconnaît, non sans peine, cette belle fragilité de l’existence. La vie est un champ de bataille où tout doit se vivre! Dans la joie je m’extasie de la vie , dans la peine, je renouvelle mon envie de vivre .
Le plus terrible n’est pas de concéder la défaite, mais de céder sans nous battre. Quant au bonheur , il est plus savoureux de devenir heureux, que d’être heureux ! Devenir suppose de quitter un état pour un autre . Être supposé un état presque statique .
Mon ami,
Parfois, la puissance d’un ami ne réside pas dans le faire, mais dans sa capacité à reconnaître son impuissance.
Vouloir tout résoudre n’est pas toujours une marque d’amour, seulement un trait de personnalité.
Vouloir que tout soit résolu avec ou sans nous, cela est le propre d’un amour bienveillant !
Écouter sans conseiller, être là sans encombrer, s’effacer sans disparaître, voilà qui est difficile !
Écrit par Aliane Umutoniwase