Assise avec mes contradictions,
Voyant défiler le paysage, voyant défiler mes pensées vides de certitudes,
Assise avec mes doutes,
Doutant de mes qualités d’hier, 
Souffrir en silence, pleurant dans un train en marche,
Marcher sans savoir où je m’arrêterai.
Vivre parce qu’il le faut et non parce que j’éprouve le goût de la vie ! 
Il y’a des jours comme ça, à cent puis à sans!

Assise seule, la tête posée sur la fenêtre 
Demandant à Dieu de faire naître en moi la confiance que je cherche ailleurs, 
Combien de montées me reste-t-il 
Combien de descentes à supporter !
Il y’a des jours solaires puis des jours solitaires!

Assise dans un train en marche, réalisant que le temps passe malgré les contrariétés de l’existence
Et les arrêts temporaires de la vie ! 
Assise seule dans un train en marche,
Contemplant le dehors, cherchant des réponses, implorant Dieu de me faire un signe ! 
Il y’a des jours marquants puis des jours remarquables!

Assise dans un train en marche. Pieds immobiles, esprit pensif.
Où s’arrêtent les rêves ?
Que ce qu’est la vie ? A-t-elle un sens ? Si oui quel est le mien ? 
Il y’a des jours de vie puis des jours sans envie!

Assise dans un train en marche avec mon âme vagabonde.
Avec mes contradictions et peines profondes. 
Assise seule sondant les profondeurs de mon être. Le temps d’une heure qui dure comme une minute !
Il y’a des jours qui comptent, puis des jours qui se comptent! 

Me lever pour sortir du train, réalisant mon trait de vie et le traitement que me réserve l’existence.
J’ai bien de la chance de voyager ! 
Des voyages mobiles et immobiles. Je parcours bien des villes, des villages et des montagnes,
mais ce qui m’émeut le plus souvent ce sont les voyages de l’âme,
Les escales de la vie et les escaliers de ma quête!
Il y’a des jours coquettes, puis des jours conquêtes 

Combien de voyages me reste-t-il ? Combien de pensées ? 
Je l’ignore. 
Le train de la vie se réserve dès l’entrée dans l’existence. Un voyage qui dure autant que dure la vie ! 
Voyageur, voyageuse ! Bon voyage !
Si nos chemins se croisent, bon voisinage.
Si nos vies se mêlent et que l’amour s’en mêle ! Nous remercierons la fortune.
À la fin, il n’y a que des jours de vie!

Écrit par Aliane UMUTONIWASE