Le ZooParc de Beauval: un autre rêve

Souffrir c’est donner à quelque chose une attention suprême, disait Paul Valéry. Je pense que voyager, c’est donner à la vie une valeur suprême que même la souffrance, si grande soit-elle, ne peut atteindre ! On ne voyage pas que des lieux, on voyage aussi en soi-même. Combien de voyages ai-je faits alors que je n’étais allé nulle part. Des milliers maintenant, mais je dois admettre qu’aller quelque part m’a aidé à meubler mon âme qu’aujourd’hui elle n’a plus peur de rester en sa propre compagnie. Les souvenirs ont leur importance. L’émerveillement de la nature est de nature à laisser des soleils dans le cœur.
C’est ainsi que le ciel de Beauval m’a offert mille et une raisons d’aimer la vie et d’apprécier ce cadeau qu’une amie m’a fait en m’y conduisant et en s’assurant que je ne regarde pas seulement l’extérieur, mais également l’intérieur des lieux au plus près des animaux.
Clementine, sans toi, ce voyage n’aurait pas pu voir le jour si tôt. Mes yeux te remercient, mon cœur te fait une belle place. Des rencontres comme ça existent, elles existent bel et bien, parce que tu existes et que tu ne te contentes pas d’effleurer des vies. Tu t’arrêtes pour les rendre signifiantes ! Alors merci « L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. » Paulo Coelho
Le zoo de Beauval.
Que dire ! Avant de m’y rendre, peu importe, où je me rendais, je trouvais une publicité qui se présentait comme une invitation. Une invitation que je ne prenais pas au sérieux puisque Beauval semblait si loin de Bordeaux et difficile d’accès. Puis mon frère s’est installé à 1 h de ce magnifique lieu. Le rêve était désormais permis, voire réalisable ! L’idée d’aller là-bas est venue d’une amie Clémentine, le lendemain elle m’a offert les billets et m’a proposé de me déposer. Je ne pourrai pas exprimer avec les mots ce que mon cœur a ressenti, dans mon for intérieur, j’ai exulté. Une simple pensée m’est venue et s’est formulée ainsi :
« Les rêves se réalisent, peut-être pas par la manière dont on les avait imaginés. Il arrive qu’ils se réalisent lorsque nous ne les considérons plus comme tels. »
Quand je prenais la peine de considérer Beauval, je n’imaginais pas que ce serait grâce à une amie rencontrée à l’endroit de mon frère.
Toutefois, je suis heureuse qu’au moment où je suis entrée dans le zoo, je n’avais pas oublié que ce fut le désir d’autrefois ! Cela rendait l’expérience merveilleuse et joyeuse. J’aime quand je pose les pieds dans un endroit et que cette phrase fait un concert dans ma tête : « j’y suis, je savoure, la vie aurait pu être autrement. » Je sais qu’elle aurait pu être bien noire, bien triste, mais là elle m’apparaît bien légère, bien colorée comme ce ciel dégagé de Beauval, dès l’entrée, les panneaux annoncent les couleurs : le parc est le quatrième plus beau zoo au Monde, il accueille 35 000 animaux sur 44 hectares. Rien que ça !

J’ai pu voir les pandas géants, ces stars de Beauval, gros mangeurs des bambous. Plus de 600 oiseaux ont évolué au-dessus de ma tête : une expérience sans nulle autre pareille ! J’ai pu admirer le spectacle des otaries de Californie. Que dire si ce n’est vous donner un aperçu de ce que j’ai pu voir ou faire en attendant de rassembler mes impressions et écrire un article entier sur le ZooParc de Beauval !

« Il faut, avant de donner la vie, l’aimer et la faire aimer. » Melissa Da Costa… Aimez-vous la vie suffisamment pour prétendre en donner? j’apprend à l’aimer.

Écrit par Aliane UMUTONIWASE

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