Il souriait toujours comme s’il n’avait pas de soucis.
Elle se souciait de tout comme s’il n’y avait pas de raccourci !
Il aimait la compagnie comme si les gens étaient des anges.
Elle aimait la solitude comme si le monde avait oublié de lui fabriquer les êtres
avec qui traverser les âges !
Il aimait la mer, il aimait la terre.
Elle aimait sa mère, seulement, elle l’avait enterrée !
Il aimait son père, cet homme qu’il voyait en repère.
Elle aimait son père, cet homme qui dormait dans des motels, pour soulager sa peine avec des jeunes hôtesses !
Il avait la source où puiser cette vitalité !
Elle était à bout de ressources, elle s’épuisait à vue d’œil !
Puis arriva le triomphe des malheureux,
Il s’était fait quitter, il voulait tout quitter même la vie,
Elle s’était fait quitter, elle avait encaissé sans renoncer à l’amour !
Il souffrait beaucoup, il souffrait atrocement !
Elle ne souffrait pas plus qu’elle avait déjà souffert, elle savait que tout finit par passer !
Il souffrait désormais un peu moins, il pardonna à la vie même s’il parvenait difficilement à lui refaire confiance !
Elle ne souffrait plus du tout.
À la vie, elle la connaissait dans ses moindre détails, les délices comme les désillusions !
Puis arriva l’amour
Ils se rencontrèrent, un jour de printemps,
Les fleurs offraient leurs plus beaux parfums !
Ils humèrent la même odeur !
L’amour naquit.
Il lui apprit des soleils, elle lui apprit des pluies.
Ils dansèrent sous la pluie,
ils dansèrent sur les vagues.
Ils vaquèrent leurs occupations pour s’aimer l’été,
Ils dînèrent à la chandelle pour saluer le printemps,
Ils s’aimèrent à plein temps!
Moralité : Le bonheur d’hier, accentue la souffrance d’aujourd’hui. Il le savait désormais !
La souffrance d’hier, minimise celle d’aujourd’hui, elle ne le savait que trop bien.
La vie a des ressources insoupçonnées, le destin a de quoi surprendre. Sur le chemin du bonheur, il y’a quelques épines, sur celui du malheur il y’a quelques roses. Viens on cultive des rosiers !
Parfois, je me raconte des histoires aux apparences de contes.
Écrit par Aliane UMUTONIWASE