À la Une amoureux

Une belle histoire

Il souriait toujours comme s’il n’avait pas de soucis. Elle se souciait de tout comme s’il n’y avait pas de raccourci ! Il aimait la compagnie comme si les gens étaient des anges. Elle aimait la solitude comme si le monde avait oublié de lui fabriquer les êtres avec qui traverser les âges ! Il aimait la mer, il aimait la terre. Elle aimait sa mère, seulement, elle l’avait enterrée ! Il aimait son père, cet homme qu’il voyait en repère.  Elle aimait son père, cet homme qui dormait dans des motels, pour soulager sa peine avec des jeunes hôtesses ! Il avait la source où puiser cette vitalité ! Elle était à bout de ressources, elle s’épuisait à vue d’œil !

À la Une hands heart love

Poésie: Ma soeur amie

Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, La seule dans mon existence, le sel de mon existence ! Comme tu es belle et moche. Comme tu es chiante et attachante ! Comme tu es seule à être ma sœur de sang ! Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, Le souvenir de mon enfance, le présent de mon existence ! Âme sœur, sœur de cœur, cœur de corps ! corps d’une parfaite ressemblance ! Justice génétique, ceci est notre héritage: nous aimer parce que nous sommes sœurs, Nous choisir parce que nous sommes amies le répéter parce que nous le voulons bien !

À la Une La creation d'Adam fresque de Michel-Ange

Dans le malheur, j’ai savouré les joies d’hier

La vie a cette force de nous maintenir en vie, elle a cette subtilité de faire cohabiter les joies et les peines ! Dans ma tristesse, elle me rappelle ma joie d’hier ! Dans mon bonheur, elle me rappelle d’où je viens ! Je viens des sacrifices d’hier, je viens de des souvenirs d’hier ! Je viens de la douleur, je viens de la douceur, la naissance le prouve ! Un mère en mettant au monde, elle crie à la fois de douleur et de joie ! L’enfant répond à cette invitation par un cri de douleur, mais un cri de la vie! Mon ami, JE VIENS DE LA VIE !

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Poésie: À mon enfant con

À mon enfant qui prendra probablement naissance dans le ventre d’une autre ! À mon enfant qui prendra connaissance de mon existence par ces quelques lignes ! À mon enfant plus âgé que moi ! À mon enfant qui pourrait peut-être, être ma mère ! À mon enfant-père, qui a déjà perdu ses cheveux ! À mes enfants sœurs, à tous les enfants du monde Si tout le monde n’atteint pas l’âge adulte, l’adulte, lui a déjà été enfant et l’enfant qui verra le crépuscule de sa vie dans l’enfance même, je m’adresse à lui aussi! À tous mes enfants donc ! À mon enfant con plus particulièrement, Méfie-toi des conseils, Les conseils des gens qui te figent viennent souvent des cons qui ont renoncé à la sagesse de l’expérience ! N’oublie pas que les sages d’aujourd'hui furent des cons qui essayent !

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L’été a ses printemps, l’hiver a ses automnes

Mon ami, le printemps a ses étés et l’été a ses printemps ! L’automne a ses jours d’hiver et l’hiver a ses jours d’automne ! La vie n’est jamais tout à fait formelle ni toujours formidable ! Elle nous donne et nous dépouille, mais jamais elle ne nous laisse les mains vides ! Si ce n’est pas une leçon qu’elle nous donne, c’est une recette qu’elle nous laisse ! Si ce n’est pas des larmes, ce sont des armes pour les combattre ! Si ce n’est pas l’amour à vivre, c’est le devoir d’en chercher ! Si ce n’est pas le bonheur qu’elle nous laisse, c’est une douleur qu’elle nous assène ! Pourtant la vie n’est pas fondamentalement affligeante, elle nous éprouve le temps d’un instant et la seconde d’après elle nous prouve que c’était là notre salut !

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Poésie : Elle

Elle aimait le sport , le sport n’aimait que sa jeunesse, Elle aimait les sportifs, les sportifs n’aimaient que sa beauté , Elle aimait sa beauté , sa beauté n’aimait que le temps qui passe, Elle aimait le temps qui passe, le temps qui passe n’aimait que le désespoir! Elle se mit à désespérer, le désespoir la plaça en dépression, La dépression la plaça en détention, La détention la tua!