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Poésie: les souvenirs d’autrefois

Qui peut dire si nous nous aimions vraiment ? Nous n’avons jamais songé à mettre à l’épreuve nos sentiments !  Nous avons planté des rosiers, mais nous ne savions pas si elles allaient être couvertes des épines !  Nous étions insouciants, sans avenir ni inquiétude d’une vie à venir ! Nous étions juste là, présents.  Que ce qui change entre hier, aujourd’hui et demain ? RIEN.  Que ce qui change entre la semaine d’avant cette semaine et la semaine prochaine ? PEU DE CHOSES. Que ce qui change entre le mois dernier, ce mois-ci et le mois d’après ? LES SAISONS. Que ce qui change entre l’année dernière, cette année et l’année prochaine. Beaucoup des choses : UNE PANDÉMIE, LA GUERRE ET LE SÉISME par exemple. Que ce qui change entre l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte ? LA VIE.  Nous étions jeunes, nous ignorions ce que c’était la vie d’adulte !  L’adulte rationalise, il doute puis se protège avant même le danger ! Le propre de l’adulte est de prévoir !  Nous avons cessé de nous fier à nous-mêmes quand nous avons commencé à craindre ce qui pourrait survenir !  Nous avons trahi l’enfant, nous avons déçu l’adolescent et nous avons créé l’adulte fier, mais malheureux ! 

À la Une coquillage à la plage Lacanau

Chez moi, ici et ailleurs

La vie est partout, elle est dans tout même dans l’inertie. Je l’ai observé dans une pierre, je l’ai observé dans un café. Tout le temps que je me suis sentie vivante, la vie s’est rendue visible et présente dans chaque objet ! Un drapeau qui s’agite, un gratte-ciel qui tutoie les étoiles, une photographie qui convoque les histoires d’antan, un livre qui se laisse pénétrer ou bien un tableau qui se laisse interpréter. Tous ces non-vivants qui m’ont pourtant donné la vie ! Toutes ces choses qui n’ont jamais exigé une patrie, toutes ces choses qui m’ont émue sans chercher à m’émouvoir. Combien de fois me suis-je sentie chez moi, dans la maison d’un étranger ? Combien de fois me suis-je sentie heureuse sans la présence d’un ami ? Combien de fois me suis-je senti compris dans un pays qui n’est pas mien ? Combien de fois la vie m’a-t-elle surpris dans l’inaccessible, dans l’inattendu, dans la rencontre ? Pour toutes ces fois, j’ai formulé ce vœu

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Ils meurent d’absence

Mon ami; 
Nous sommes une génération triste à mourir, une génération qui meurt sans prévenir. Une génération où les gens préviennent quand ils ne sont plus ! 
Mon ami, nous sommes une génération suicidaire ! Les gens meurent d’être nés sans aucune chance d’être et de devenir ! 
Ils meurent seuls, ils meurent avec les réseaux tissés dans les nuages, ils meurent dans l’entourage peuplé de fausses présences. Ils meurent de l’absence !

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Douce absurdité

mais toi quand tu viens à moi. Ne parais pas, je t’en prie. Viens dans ta nature profonde, nous avons tant de choses à vivre et j’ai tout intérêt à apprendre de toi, ce qu’est la vie ! J’ai soif de vivre sans prescription des réseaux et sans désespérance d’une vie belle ! Mon ami ; Plutôt que de me confiner j’aime mieux me confier ! Tiens, mes pensées dans ton noble cœur. Avec toi, je veux tendre au lieu de prétendre ! Avec toi, je veux rendre au lieu de vouloir tout prendre ! Je vais attendre et espérer au lieu d’entendre les bruits qui courent en propageant des rumeurs que cette vie n’est que douleur.

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Lettre à une amie Introtexto-vertie

discussion, j’ai fini par ignorer ta nature qui exige une profondeur dans le ressenti des choses, j’ai fini par te prendre ton espace intime et je me suis invité dans ton intimité en jugeant tes manques de réactions immédiates ! J’ai fini par exige de toi ce que je te savais incapable de réaliser : "RÉPONDRE À TOUS MES MESSAGES". 

Même la parfaite nature..

Inaudibles sons de la nature !
Incroyable richesse de la solitude !
Insondable destin de l’homme !
La mort, tragique expérience de l’être !
L’amour, l’essence de toutes choses !
Le bonheur, l’idéal de l’existence !
L’échec, l’école dont le maître n’est autre que soi !
L’amitié, l’autre moi !
L’insatisfaction, le propre de l’homme !
L’admiration, l’idéal de l’amour !
La jalousie, la maladie d’amour !
La passion, l’illusion de l’amour !
La possession, déguisement d’un amour malade !

Aux enfants du monde et adultes de demain,

  Votre arrivée n’est qu’immense bonheur car vous répondez à l’appel de la vie mais aussi aux nombreuses prières et désirs! Vous êtes le fruit de l’amour de deux êtres, parfois le fruit d’un hasard de deux passions !Vous suscitez l’envie de protection et parfois de possession !Vous faites la joie de votre famille et parfois …

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Poésie : Ma mère m’a dit

Maman m’a dit que non elle ne priera pas pour moi , car elle prie déjà pour moi, aujourd’hui, tout de suite , dans cette vie et au-delà, car maman a choisi d’être maman pour toujours , d’aimer , de penser , de panser , dépenser pour son enfant! Maman prie pour moi, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse recevoir d’une mère ! Maman prie pour moi parce que c’est ma maman ! Elle l’a choisie , m’a choisi et le fera toujours !