Mon enfant, Rêve à n’en plus finir Lève-toi tant que la vie le permettra Révèle-toi au monde Ainsi, tu n’auras rien à perdre Si ce n’est la vie, Au moment de la perdre ! A-t-il conclu !

Parlons de ce que nous laisse ce voyage. Un souvenir, une pensée, une image, des mots qui résistent à l'oubli! Parlons de cette vie là, qui se vit et qui sévit! une vie qui passe encore et encore et puis qui s'arrête pour toujours!
Mon enfant, Rêve à n’en plus finir Lève-toi tant que la vie le permettra Révèle-toi au monde Ainsi, tu n’auras rien à perdre Si ce n’est la vie, Au moment de la perdre ! A-t-il conclu !
Maman, Je viens de toi, Toutes les fois où tu es mon seul recours, Mon dernier secours ! Maintenant que je connais le monde, Je sais que quand il me secoue, Il me pousse vers toi. comme quand tu m'as pousses vers lui! Maman, Dans la douleur je viens te retrouver, c'est dans cette même douleur, que tu m'as offert au monde! on ne nait qu'une fois me disaient-ils! On renait plusieurs fois pense-je.
Tu es tombé puis j’ai été la deuxième à succomber. Nous sommes tombés amoureux. Ne souhaitant pas nous relever de ce merveilleux fléau. Nous sommes restés amoureux, choisissant de confier nos deux destins au cœur plutôt qu’à la raison ! Nous avons joui consciemment de cette vision trouble qu’exige l’état amoureux. Là où tout le monde voyait rouge, nous voyions vert. Là où d’autres se posaient des questions, nous nous faisions des promesses ! L’amour était en voyage, le nôtre s’était fracassé sur un rivage l’instant d’un virage. J’ai été majestueusement blessé....
Puis il me dit Je m’en vais avec satisfaction que tu m’en veux ! Ainsi, j’emporte une part de toi avec moi en enfer, Ta tranquillité sera au prix des tranquillisants ! Je pleurai, puis m’en allai, ordonnance à la main ! Il avait raison . On ne se défait pas si facilement.
Ce n’est pas toujours facile de m’arracher de ma honte, Ce n’est pas toujours facile de la repousser , Elle me pousse à bout ; Elle me met chaos debout ; Elle me connaît du bout des doigts ! Ma honte se pointe quand j’ose me révéler. Elle arrive quand je décide de me réveiller; Elle insiste quand je rêve enfin; Ce n’est pas toujours facile de m’arracher de ma honte , Ce n’est pas toujours facile de l’assumer ! Elle m’assomme des idées noires , Elle noircit mes pensées courageuses, Elle m’encourage de taire ce qui me met à terre ! Elle enterre ce que j’ai de vaillant.
Il souriait toujours comme s’il n’avait pas de soucis. Elle se souciait de tout comme s’il n’y avait pas de raccourci ! Il aimait la compagnie comme si les gens étaient des anges. Elle aimait la solitude comme si le monde avait oublié de lui fabriquer les êtres avec qui traverser les âges ! Il aimait la mer, il aimait la terre. Elle aimait sa mère, seulement, elle l’avait enterrée ! Il aimait son père, cet homme qu’il voyait en repère. Elle aimait son père, cet homme qui dormait dans des motels, pour soulager sa peine avec des jeunes hôtesses ! Il avait la source où puiser cette vitalité ! Elle était à bout de ressources, elle s’épuisait à vue d’œil !
Tu as entendu mes doutes sans chercher à les dissiper. Tu as disloqué mes peurs en mettant en évidence mes forces. À l’occasion, tu devais convoquer les souvenirs de moi débout pour fabriquer des béquilles à cette autre moi à terre ! Si je suis une étoile qui brille dans la nuit, tu es un soleil printanier qui brille sans brûler. J’exprime mieux la tristesse même quand je suis joyeuse. Tu exprimes mieux la joie même quand tu es triste ! C’est à tes côtés que j’ai mieux connu mon âme. La mienne est sensible à la douleur vécue ou non, la tienne au bonheur
À chacune de nos vies, à chacun de nos voyages. À chacune de nos journées, promesse de grands souvenirs, à chacune de nos déclarations, promesse de grande émotion. Chaque fois que l’on a cru à l’éternité, chaque fois que nous avons eu la chance de réécouter la chanson. Chaque fois que la chanson parlait de nous sans nous connaître ! Toutes ces fois me font dire que même la dernière de nos toutes dernières fois ne peut être si sinistre !
Les gens ne n’oublient pas toujours. Ils choisissent de ne plus se rappeler ce qui leur rappelle une vie qu’ils n’ont plus le droit d’espérer revivre. Choisir de ne plus se souvenir, ce n’est pas signe de l’oubli. C’est la volonté de s’accorder un nouveau voyage. Certaines aventures s’entreprennent en étant légères.