Puis un jour, aujourd’hui cessa d’être complice, Puis un autre jour, demain se cacha le visage Puis le passé lui rappela la cruauté de sa quête ! Il faut vivre ces instants présents de la vie parce que « trop tard » pourrait être demain !

Parlons de ce que nous laisse ce voyage. Un souvenir, une pensée, une image, des mots qui résistent à l'oubli! Parlons de cette vie là, qui se vit et qui sévit! une vie qui passe encore et encore et puis qui s'arrête pour toujours!
Puis un jour, aujourd’hui cessa d’être complice, Puis un autre jour, demain se cacha le visage Puis le passé lui rappela la cruauté de sa quête ! Il faut vivre ces instants présents de la vie parce que « trop tard » pourrait être demain !
À tous les êtres que je n’ai pas suivis jusqu’au bout de la vie, mais qui ont tenu à me laisser un bout de leur vie ! Un rire, un mot, une douleur, un chagrin ! Que serait la vie sans votre passage . Que serait mon voyage sans votre paysage! À vous mes rencontres éphémères, à vous mes rencontres courtes et belles ! À vous que je n’associerai qu’à quelques moments de ma vie ! Ces moments qui me sont restés. Parfois, l’éphémère vaut mieux que l’éternité ! Où l’éternité s’autorise l’absence, l’éphémère se dépêche de remplir son court passage.
Assise avec mes contradictions, Voyant défiler le paysage, voyant défiler mes pensées vides de certitudes, Assise avec mes doutes, Doutant de mes qualités d’hier, Souffrir en silence, pleurant dans un train en marche, Marcher sans savoir où je m’arrêterai. Vivre parce qu’il le faut et non parce que j’éprouve le goût de la vie ! Il y'a des jours comme ça, à cent puis à sans!
Certaines douleurs n’exigent pas qu’on les ressente, elles arrivent avec l’option de les ignorer ! Certaines douleurs ne demandent pas tant que l’on s’occupe d’eux dans l’immédiat. Elles sont sourdes, elles sont malignes, car elles sont imprévisibles ! Certaines douleurs arrivent sans hâte de faire les dégâts, elles prennent leur temps, elles examinent leurs proies et leur donnent un peu de répit ! Certaines douleurs arborent un sourire, elles dansent sur des chansons tristes et elles laissent la vie suivre son cours sans exiger quoique ce soit ! Certaines douleurs portent des lunettes pour cacher un visage défiguré. Elles simulent la douceur pour faire bonne figure ! La force des enfants est de ridiculiser le mal en exprimant leurs peines, la bêtise des adultes est de garder la peine pour eux en pensant conjurer ce mal ! Certaines douleurs n’exigent pas qu’on les ressente, j’aimerais sentir les miennes et m’en tirer comme une enfant plutôt que les ressentir sur le tard et survivre comme un adulte !
Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, La seule dans mon existence, le sel de mon existence ! Comme tu es belle et moche. Comme tu es chiante et attachante ! Comme tu es seule à être ma sœur de sang ! Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, Le souvenir de mon enfance, le présent de mon existence ! Âme sœur, sœur de cœur, cœur de corps ! corps d’une parfaite ressemblance ! Justice génétique, ceci est notre héritage: nous aimer parce que nous sommes sœurs, Nous choisir parce que nous sommes amies le répéter parce que nous le voulons bien !
C’est l’amour visible des liens invisibles, Ce sont des âmes destinées à s’aimer et des murs destinés à s’effondrer ! C’est un lien tissé à partir d’un rien. Un rien à l’origine des milliers de souvenirs ! Un lien au-delà du sang, un lien au-delà du réveil des sens ! Un lien unique et universel, car c’est un lien d’amitié. C’est l’amour qui n’exige ni l’âge ni le genre. Un amour qui n’exige ni couleur ni cadre professionnel. Un amour qui n’a ni parents en commun, ni frères et sœurs. Ce genre d’amour qui ose l’intimité sans exiger l’intime. Ce genre d’amour qui insulte sans offenser, ce genre d’amour qui souligne le bien et qui n’hésite pas à pointer du doigt le mal. Un lien unique et universel, un lien de loyauté, car c’est un lien d’amitié !
Il y’a des couples qui se fâchent et qui se cachent ! Il y’a des couples qui flambent puis s’effacent ! Il y’a des couples qui s’accouplent et qui se donnent des coups ! Il y’a des couples qui s’en fichent mais qui s’affichent ensemble ! Il y’a des couples télé car ils en tirent un intérêt ! Il y’a des couples coupables pourtant qui restent à couper le souffle ! Il y’a des couples malades qui restent mariés ! Il y’a des couples toxiques qui paraissent top car torrides! Il y’a des couples insta qui ignorent comment vivre l’instant ! Il y’a des couples MAL HEUREUX puis il y’a des couples MALHEUREUX. Des couples il y’en a , des couples en couple pas tant que ça !
Qui peut dire si nous nous aimions vraiment ? Nous n’avons jamais songé à mettre à l’épreuve nos sentiments ! Nous avons planté des rosiers, mais nous ne savions pas si elles allaient être couvertes des épines ! Nous étions insouciants, sans avenir ni inquiétude d’une vie à venir ! Nous étions juste là, présents. Que ce qui change entre hier, aujourd’hui et demain ? RIEN. Que ce qui change entre la semaine d’avant cette semaine et la semaine prochaine ? PEU DE CHOSES. Que ce qui change entre le mois dernier, ce mois-ci et le mois d’après ? LES SAISONS. Que ce qui change entre l’année dernière, cette année et l’année prochaine. Beaucoup des choses : UNE PANDÉMIE, LA GUERRE ET LE SÉISME par exemple. Que ce qui change entre l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte ? LA VIE. Nous étions jeunes, nous ignorions ce que c’était la vie d’adulte ! L’adulte rationalise, il doute puis se protège avant même le danger ! Le propre de l’adulte est de prévoir ! Nous avons cessé de nous fier à nous-mêmes quand nous avons commencé à craindre ce qui pourrait survenir ! Nous avons trahi l’enfant, nous avons déçu l’adolescent et nous avons créé l’adulte fier, mais malheureux !
La vie est partout, elle est dans tout même dans l’inertie. Je l’ai observé dans une pierre, je l’ai observé dans un café. Tout le temps que je me suis sentie vivante, la vie s’est rendue visible et présente dans chaque objet ! Un drapeau qui s’agite, un gratte-ciel qui tutoie les étoiles, une photographie qui convoque les histoires d’antan, un livre qui se laisse pénétrer ou bien un tableau qui se laisse interpréter. Tous ces non-vivants qui m’ont pourtant donné la vie ! Toutes ces choses qui n’ont jamais exigé une patrie, toutes ces choses qui m’ont émue sans chercher à m’émouvoir. Combien de fois me suis-je sentie chez moi, dans la maison d’un étranger ? Combien de fois me suis-je sentie heureuse sans la présence d’un ami ? Combien de fois me suis-je senti compris dans un pays qui n’est pas mien ? Combien de fois la vie m’a-t-elle surpris dans l’inaccessible, dans l’inattendu, dans la rencontre ? Pour toutes ces fois, j’ai formulé ce vœu