À la Une Amitié

Poésie: Lucette

Tu as entendu mes doutes sans chercher à les dissiper. Tu as disloqué mes peurs en mettant en évidence mes forces. À l’occasion, tu devais convoquer les souvenirs de moi débout pour fabriquer des béquilles à cette autre moi à terre ! Si je suis une étoile qui brille dans la nuit, tu es un soleil printanier qui brille sans brûler. J’exprime mieux la tristesse même quand je suis joyeuse. Tu exprimes mieux la joie même quand tu es triste ! C’est à tes côtés que j’ai mieux connu mon âme. La mienne est sensible à la douleur vécue ou non, la tienne au bonheur

À la Une La dernière fois, le deuil

La dernière de nos dernières fois 

À chacune de nos vies, à chacun de nos voyages. À chacune de nos journées, promesse de grands souvenirs, à chacune de nos déclarations, promesse de grande émotion. Chaque fois que l’on a cru à l’éternité, chaque fois que nous avons eu la chance de réécouter la chanson. Chaque fois que la chanson parlait de nous sans nous connaître ! Toutes ces fois me font dire que même la dernière de nos toutes dernières fois ne peut être si sinistre !

À la Une séparation, rupture

Séparation…

Les gens ne n’oublient pas toujours. Ils choisissent de ne plus se rappeler ce qui leur rappelle une vie qu’ils n’ont plus le droit d’espérer revivre. Choisir de ne plus se souvenir, ce n’est pas signe de l’oubli. C’est la volonté de s’accorder un nouveau voyage. Certaines aventures s’entreprennent en étant légères. 

À la Une

La Vieille-Loye: Des souvenirs heureux

Je me souviendrai toujours de ces moments passés avec les êtres chers. Nous avons ri, nous avons mangé, nous nous sommes raconté des histoires. L’amour était présent non seulement entre nous, mais en chacun de nous. Trois merveilleux jours sans ombre de malheur, trois jours aux mille souvenirs. je prend plaisir à les rapporter pour que les souvenirs me reviennent lorsque le cœur aura tout oublié ! Merci La Vieille-Loye, j’aime en toi le paysage, j’aime encore plus les vieilogiens ! On rêve étonnamment bien Ici.

À la Une poésie : D'avoir un père

Poésie: D’avoir un père

 Croire sans croiser les bras ;  Avoir la foi sans abandonner le doute ; Croire en la chance sans oublier son contraire !  Apprendre du père, se servir de son expérience pour investir dans sa propre vie ; Voilà ma chance d’avoir un père, qui a su l’être dans l’enfance et a continué de l’être à l’âge adulte.   Voir dans un père, un parachute ; Faire quelques chutes sans crainte des chuchotements de multiples ailleurs !  Aimer la vie, aimer le monde qui abrite de pères pareils !  Ne plus fuir la souffrance, l’accueillir et cueillir les fruits mûrs du père qui l’a connu bien avant !  Voilà ma chance d’avoir un père, voilà ma fortune de partager avec le fils de mes aïeux ! Ce fils qui est mon père ! 

À la Une les panda géants ZooParc de Beaval

Le ZooParc de Beauval: un autre rêve

Souffrir c’est donner à quelque chose une attention suprême, disait Paul Valéry. Je pense que voyager, c’est donner à la vie une valeur suprême que même la souffrance, si grande soit-elle, ne peut atteindre ! On ne voyage pas que des lieux, on voyage aussi dans soi. Combien de voyages ai-je faits alors que je n’étais allé nulle part. Des milliers maintenant, mais je dois admettre qu’aller quelque part m’a aidé à meubler mon âme qu’aujourd’hui elle n’a plus peur de rester en sa propre compagnie. Les souvenirs ont leur importance. L’émerveillement de la nature est de nature à laisser des soleils dans le cœur. C’est ainsi que le ciel de Beauval m’a offert mille et une raisons d’aimer la vie et d’apprécier ce cadeau qu’une amie m’a fait en m’y conduisant et en s’assurant que je ne regarde pas que l’extérieur, mais que je côtoie également l’intérieur des lieux au plus près des animaux.

À la Une oiseau volant

Les gènes au départ, la gêne sur la route

La jeunesse manque cruellement d’expression, la mienne en a manqué en tout cas. Si j’ai aimé tellement quelques artistes, c’était parce qu’ils exprimaient si bien, ce que j’expliquais si mal. Ils comprenaient ce qui me pesait, dans leur art se trouvait ce qui m’apaisait. Il faut du courage pour réaliser que l’on survit et qu’il y a peut-être une solution. Il faut beaucoup de courage pour recommencer. Vivre sa vie est une quête qui n’est pas donnée à tout le monde. Imposer son monde est plus difficile que se laisser séduire par un monde déjà existant qui récompense bien trop vite quoique trop peu.

À la Une

DOU parfois LEUR, parfois CEUR

Ne te méprends pas, la douleur est là, elle est ici. Je la sens, la ressens souvent, très souvent ! Ne te désole pas, la douceur est là, elle est ici. Je la vois, je la vis, souvent, très souvent !  Ne t’inquiète pas le jour se lève, dès l’aube au crépuscule la lumière s’offre à grande et faible intensité. Pourtant, la nuit est là aussi, elle se rapproche comme une promesse puis elle est là tout simplement. La vie est là, elle est ici. Je suis vivante, ô oui, je le suis depuis longtemps. Et pourtant, la mort est là également, elle est ici. Je suis mourante, je le suis parce que j’avance vers cette vérité macabre, dès ma naissance je suis aussi vivante que mourante !

À la Une lumière éclairant le tabernacle

Je ne sais pas prier, je ne sais que dire

Plus je grandis, plus la prière récitée peine à s’imposer de façon naturelle, comme avant ! Sans doute parce que je mêle la croyance à la raison, sans doute parce que les doutes que je n’avais pas quand je n’étais qu’une enfant se révèlent aujourd’hui comme une évidence. De nombreuses raisons m’empêchent de passer sans penser à la raison pour laquelle je prie. Je me souviens des années où je croyais que si je ne faisais pas le bien que l’église nous intimait à faire, j’irais tout droit en enfer. J’avais peur, mais j’ignorais si c’était la peur du mal ou la peur que Dieu me punisse et me fasse du mal !