À la Une Les hautes Pyrénées

poésie: La douleur

Certaines douleurs n’exigent pas qu’on les ressente, elles arrivent avec l’option de les ignorer ! Certaines douleurs ne demandent pas tant que l’on s’occupe d’eux dans l’immédiat. Elles sont sourdes, elles sont malignes, car elles sont imprévisibles ! Certaines douleurs arrivent sans hâte de faire les dégâts, elles prennent leur temps, elles examinent leurs proies et leur donnent un peu de répit ! Certaines douleurs arborent un sourire, elles dansent sur des chansons tristes et elles laissent la vie suivre son cours sans exiger quoique ce soit !  Certaines douleurs portent des lunettes pour cacher un visage défiguré. Elles simulent la douceur pour faire bonne figure !  La force des enfants est de ridiculiser le mal en exprimant leurs peines, la bêtise des adultes est de garder la peine pour eux en pensant conjurer ce mal !  Certaines douleurs n’exigent pas qu’on les ressente, j’aimerais sentir les miennes et m’en tirer comme une enfant plutôt que les ressentir sur le tard et survivre comme un adulte ! 

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Poésie: les souvenirs d’autrefois

Qui peut dire si nous nous aimions vraiment ? Nous n’avons jamais songé à mettre à l’épreuve nos sentiments !  Nous avons planté des rosiers, mais nous ne savions pas si elles allaient être couvertes des épines !  Nous étions insouciants, sans avenir ni inquiétude d’une vie à venir ! Nous étions juste là, présents.  Que ce qui change entre hier, aujourd’hui et demain ? RIEN.  Que ce qui change entre la semaine d’avant cette semaine et la semaine prochaine ? PEU DE CHOSES. Que ce qui change entre le mois dernier, ce mois-ci et le mois d’après ? LES SAISONS. Que ce qui change entre l’année dernière, cette année et l’année prochaine. Beaucoup des choses : UNE PANDÉMIE, LA GUERRE ET LE SÉISME par exemple. Que ce qui change entre l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte ? LA VIE.  Nous étions jeunes, nous ignorions ce que c’était la vie d’adulte !  L’adulte rationalise, il doute puis se protège avant même le danger ! Le propre de l’adulte est de prévoir !  Nous avons cessé de nous fier à nous-mêmes quand nous avons commencé à craindre ce qui pourrait survenir !  Nous avons trahi l’enfant, nous avons déçu l’adolescent et nous avons créé l’adulte fier, mais malheureux ! 

À la Une coquillage à la plage Lacanau

Chez moi, ici et ailleurs

La vie est partout, elle est dans tout même dans l’inertie. Je l’ai observé dans une pierre, je l’ai observé dans un café. Tout le temps que je me suis sentie vivante, la vie s’est rendue visible et présente dans chaque objet ! Un drapeau qui s’agite, un gratte-ciel qui tutoie les étoiles, une photographie qui convoque les histoires d’antan, un livre qui se laisse pénétrer ou bien un tableau qui se laisse interpréter. Tous ces non-vivants qui m’ont pourtant donné la vie ! Toutes ces choses qui n’ont jamais exigé une patrie, toutes ces choses qui m’ont émue sans chercher à m’émouvoir. Combien de fois me suis-je sentie chez moi, dans la maison d’un étranger ? Combien de fois me suis-je sentie heureuse sans la présence d’un ami ? Combien de fois me suis-je senti compris dans un pays qui n’est pas mien ? Combien de fois la vie m’a-t-elle surpris dans l’inaccessible, dans l’inattendu, dans la rencontre ? Pour toutes ces fois, j’ai formulé ce vœu

À la Une parlons de la vie

Octobre de vous à moi : Questions/réponses dernière partie

1. Parle nous du processus d’écriture et de la façon dont tu organises tes idées. Cela dépend du contenu que je souhaite rendre. Lorsque j'écris de la poésie, je m'abandonne à une émotion, c'est cette émotion qui me confie la première phrase, puis une série de phrases s'enchaînent jusqu'à donner naissance à un poème. Je me mets au service de ces pensées qui se bousculent dans ma tête et j'écris sans aucune retenue. À la fin je me relis, quelquefois je change un mot par un autre tout en restant fidèle au texte mère.

À la Une Main tendu, Vendee

Octobre de vous à moi: questions/réponses 2e partie

Je suis quelqu’un qui pense constamment que nous sommes de transitoires occupants des lieux. Mortelle que je suis, cette pensée me motive. J’essaie de me donner les moyens afin de donner vie à mes rêves les plus intimes. Je me répète qu’il n’y aura nulle autre personne qui pense comme moi et qui agisse exactement comme moi. (Cela s’applique seulement aux rêves qui me sont intime : l’écriture par exemple) Si échec il y a, je voudrais échouer admirablement. Si succès il y a, je voudrais réussir en conquérante ! je fais confiance au processus.

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L’été a ses printemps, l’hiver a ses automnes

Mon ami, le printemps a ses étés et l’été a ses printemps ! L’automne a ses jours d’hiver et l’hiver a ses jours d’automne ! La vie n’est jamais tout à fait formelle ni toujours formidable ! Elle nous donne et nous dépouille, mais jamais elle ne nous laisse les mains vides ! Si ce n’est pas une leçon qu’elle nous donne, c’est une recette qu’elle nous laisse ! Si ce n’est pas des larmes, ce sont des armes pour les combattre ! Si ce n’est pas l’amour à vivre, c’est le devoir d’en chercher ! Si ce n’est pas le bonheur qu’elle nous laisse, c’est une douleur qu’elle nous assène ! Pourtant la vie n’est pas fondamentalement affligeante, elle nous éprouve le temps d’un instant et la seconde d’après elle nous prouve que c’était là notre salut !

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Les mots, source inépuisable

Les mots m’ont toujours été d’une grande aide et d’un grand secours !  Je les ai toujours cherchés au fond de l’âme, dans l’océan de mes larmes, dans l’incertitude de mon existence, dans les joies qu’offre la vie, dans les histoires inachevées, dans les douleurs inavouables, mais aussi dans les douceurs ineffables !  Les mots ont tout et son contraire, ils expriment l’amour et son revers, ils expriment la haine et la haie d’honneur. Les mots expriment la vie tout en évoquant la mort, ils se forment dès berceau et s’évanouissent à la tombe. les dits et les non-dits durent aussi longtemps que la vie.