À la Une Amitié

Poésie: Lucette

Tu as entendu mes doutes sans chercher à les dissiper. Tu as disloqué mes peurs en mettant en évidence mes forces. À l’occasion, tu devais convoquer les souvenirs de moi débout pour fabriquer des béquilles à cette autre moi à terre ! Si je suis une étoile qui brille dans la nuit, tu es un soleil printanier qui brille sans brûler. J’exprime mieux la tristesse même quand je suis joyeuse. Tu exprimes mieux la joie même quand tu es triste ! C’est à tes côtés que j’ai mieux connu mon âme. La mienne est sensible à la douleur vécue ou non, la tienne au bonheur

À la Une Portrait noir et blanc de Aliane UMUTONIWASE

Grand est l’amour

Notre nature change, notre changement dérange, l’amour d’hier peut ne pas survivre demain, cela ne l’enlève pas son caractère sincère. On ne peut pas reprocher aux gens de n’aimer que ce qu’ils croyaient pouvoir tenir éternellement dans un même état. Trouver du charme dans changement n'est pas si charmant pour tous! L’amour c’est le temps, l’amour c’est la durée. L’amour c’est le partage. C’est la présence ! De mon retrait, à l’hiver de l’épreuve, dans le blanc total. Vous avez continué à dessiner mon visage pour que jamais je n’oublie que je continue d’exister malgré le néant qui me faisait ces avances ! N’est-ce pas beau l’amour ? L’amour est grand, ainsi ceux et celles qui s’ouvrent à cette grande aventure sont grands !

À la Une hands heart love

Poésie: Ma soeur amie

Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, La seule dans mon existence, le sel de mon existence ! Comme tu es belle et moche. Comme tu es chiante et attachante ! Comme tu es seule à être ma sœur de sang ! Ma sœur amie, longtemps ma seule amie, Le souvenir de mon enfance, le présent de mon existence ! Âme sœur, sœur de cœur, cœur de corps ! corps d’une parfaite ressemblance ! Justice génétique, ceci est notre héritage: nous aimer parce que nous sommes sœurs, Nous choisir parce que nous sommes amies le répéter parce que nous le voulons bien !

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Les constats du coeur

Mon ami, Parfois, la puissance d’un ami ne réside pas dans le faire, mais dans sa capacité à reconnaître son impuissance. Vouloir tout résoudre n’est pas toujours une marque d’amour, seulement un trait de personnalité. Vouloir que tout soit résolu avec ou sans nous, cela est le propre d’un amour bienveillant ! Écouter sans conseiller, être là sans encombrer, s’effacer sans disparaître, voilà qui est difficile !

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Douce absurdité

mais toi quand tu viens à moi. Ne parais pas, je t’en prie. Viens dans ta nature profonde, nous avons tant de choses à vivre et j’ai tout intérêt à apprendre de toi, ce qu’est la vie ! J’ai soif de vivre sans prescription des réseaux et sans désespérance d’une vie belle ! Mon ami ; Plutôt que de me confiner j’aime mieux me confier ! Tiens, mes pensées dans ton noble cœur. Avec toi, je veux tendre au lieu de prétendre ! Avec toi, je veux rendre au lieu de vouloir tout prendre ! Je vais attendre et espérer au lieu d’entendre les bruits qui courent en propageant des rumeurs que cette vie n’est que douleur.

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Poésie : Maman, rares sont les amis

Car l’amitié dont je peins le tableau, est celle qui explore jusqu’aux heures les plus difficiles, jusqu’aux chemins les plus infréquentés, jusqu’à l’amertume de l’existence, jusqu’à trouver le charme dans l’insupportable, la douceur dans la lutte et qu’à la fin elle sort triomphante de cette traversée ! Maman, j’ai cessé de prendre l’ignorance de l’esprit pour l’innocence du cœur.

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Lettre à une amie Introtexto-vertie

discussion, j’ai fini par ignorer ta nature qui exige une profondeur dans le ressenti des choses, j’ai fini par te prendre ton espace intime et je me suis invité dans ton intimité en jugeant tes manques de réactions immédiates ! J’ai fini par exige de toi ce que je te savais incapable de réaliser : "RÉPONDRE À TOUS MES MESSAGES". 

L’homme aux multiples tatouages.

De l’amour, il préféra des louanges,
De l’amitié, il choisit des pouces levés en guise des likes,
De la raison, il choisit les réseaux!
De la pensée, il choisit les dépenses, de la vie, il optera la survie!
Dans son miroir ; maquillé et bien habillé, il voyait une star ; le soir, tous les masques tombés ; il retrouvait l’enfant triste et solitaire, dans le même miroir !
Il retrouvait son cœur vide et une âme brouillée par les contradictions !
Il était malheureux, il le savait !
Il était misérable, il le sentait !
Incapable de renoncer aux flashs, son impuissance la tuait !
Il chantait l’amour, pour apprivoiser ce sentiment de plus en plus rare dans sa vie.
Il revendiquait les choses dont il ignorait la profondeur, il les tatouait sur sa peau juste pour appartenir,